L’ancienne présidente sud-coréenne est retournée, hier, dans sa cellule, au centre de détention de Uiwang, dans la banlieue de Séoul, 78 jours après avoir reçu des traitements à l’épaule dans un hôpital séoulien.
Le ministère de la Justice a décidé de remettre Park Geun-hye en prison, en se basant sur les avis de ses médecins. Ceux-ci ont assuré que sa santé s’était améliorée.
L’ex-cheffe de l’Etat a été autorisée à subir une opération chirurgicale de la coiffe des rotateurs, des tendons de muscles situé au niveau de l'articulation de l'épaule, et à recevoir des traitements de rééducation à l’hôpital de Sainte-Marie dans le sud de la capitale. Une mesure qualifiée d’exceptionnelle, vu que, selon la législation concernée, un détenu ne peut pas se faire soigner pendant plus d’un mois en dehors d’une maison d’arrêt, si sa peine n’est pas suspendue.
Emprisonnée depuis le 31 mars 2017 pour son implication dans de multiples affaires de corruption, d’abus de pouvoir, ou encore de fuite de documents officiels, Park a déjà reçu des traitements destinés à soulager une hernie discale, sans être pour autant hospitalisée.