L’armée américaine continue de faire voler ses avions de reconnaissance dans le ciel de la péninsule coréenne. Des opérations qui ont débuté avant même le « test très important », effectué samedi par la Corée du Nord.
Aujourd’hui, c’est un RQ-4 Global Hawk qui a survolé, notamment, la zone frontalière séparant les deux Corées, à une altitude d’environ 16 km, selon le site « Aircraft Spots ».
Ce drone espion est capable d’identifier, à 20 km au-dessus du territoire, un simple objet de 30 centimètres sur le sol, grâce à ses radars sophistiqués et ses caméras de très haute définition. Il a un rayon d'action de 3 000 km et peut voler sans interruption pendant 38 à 42 heures.
Jusqu’à présent, aucun vol de ce genre n’avait été connnu dans le ciel sud-coréen. En effet, en règle générale, les systèmes de géolocalisation restent éteints. Mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. Un geste interprété comme une intention d’accroître la pression sur Pyongyang.