Au 14 janvier dernier, les investisseurs étrangers détenaient un peu plus de 585 900 milliards de wons, environ 453 milliards d’euros, d’actions d’entreprises sud-coréennes cotées au Kospi, l’indice de référence de la Bourse de Séoul.
Cette somme représentait 38,9 % de la capitalisation boursière totale. Du jamais vu depuis 13 ans et cinq mois, selon les données communiquées aujourd’hui par l’Association sud-coréenne pour l’investissement financier (Kofia). A titre de comparaison, les chiffres ont flirté avec les 40 % en mai 2006, avant de chuter à 27 % en avril 2009. Au début de l’an dernier, ils se situaient entre 35 et 40 %.
Cette progression peut s’expliquer par l’espoir d’un accord commercial de phase 1 entre les Etats-Unis et la Chine et de l’apaisement des tensions au Moyen-Orient.
Depuis le début de cette année, les étrangers investissent largement dans les actions sud-coréennes, plus particulièrement chez Samsung Electronics et SK Hynix, les deux premières capitalisations boursières du Kospi.
Du côté du Kosdaq, l’indice des valeurs technologiques, la part des non-résidents dans les acquisitions d’actions de firmes sud-coréennes a atteint 10,5 %, contre 13 % en janvier 2019.