La condamnation du député sans étiquette, Lee Jung-hyun, pour atteinte à l’indépendance de la presse, a été confirmée, aujourd’hui, par la Cour suprême. Il s'agit d'une amende en appel de 10 millions de wons, l’équivalent de 7 730 euros.
L’ex-premier secrétaire de la communication de la présidente déchue Park Geun-hye était accusé d’avoir téléphoné, en avril 2014, au directeur de la section des informations de la chaîne KBS de l’époque, Kim Si-gon, suite au naufrage du ferry Sewol. Lee aurait alors protesté contre la diffusion d’informations critiquant les réactions du gouvernement face au drame et les opérations de sauvetage de la police maritime, demandant d’arrêter de répendre de telles nouvelles.
En première instance, le tribunal l’avait condamné à un an de prison avec deux ans de sursis, expliquant que ce geste pouvait être interprété comme une directive de l’ex-chef de l’État.
Cependant, la Cour d’appel a réduit cette peine à une simple amende, en prenant en compte les motivations de l’accusé qui aurait souhaité que la police maritime puisse se concentrer sur leurs opérations ou modifié les informations éloignées de la réalité.
Malgré ce verdict, le député Lee peut conserver son siège à l’Assemblée nationale, alors qu’une condamnation à de la prison, même avec sursis, lui aurait fait perdre son poste d’élu.