Le parti présidentiel a proposé aux formations de l’opposition d’ouvrir une session extraordinaire en février. Selon Lee In-young, chef du groupe parlementaire du Minjoo, il est urgent de faire passer quelque 50 projets de loi en suspens, liés à la vie de la population.

Parmi eux se trouvent la loi contre les particules fines et le texte amendé sur l’indemnisation des victimes du scandale des désinfectants pour humidificateur, entre autres. Le député a aussi souligné l’importance d’adopter le texte sur la réforme de la Police, une mesure qui fait suite à la redéfinition des droits d'enquête du Parquet et de la Police.

Hwang Kyo-ahn, le président de la première force d’opposition conservatrice, le Parti Liberté Corée (PLC), a, quant à lui, proposé une réunion en tête-à-tête avec le président de la République Moon Jae-in afin de discuter des futurs enjeux politiques du pays.

A l’approche des législatives prévues en avril prochain, le Minjoo a vu de nouveaux membres adhérer, notamment Kwak Sang-eon, gendre de l’ancien chef de l'État, Roh Moo-hyun.

Le chef du PLC, de son côté, a affiché son ambition de remporter une victoire écrasante en révolutionnant sa formation. Il souhaite parvenir à changer la moitié de ses membres actuels à l’Assemblée nationale.

L’ancien Premier ministre cherche ainsi à s’unir aux autres camps politiques. Il vient de rencontrer dans cette optique Won Hee-ryong, le gouverneur de l’île de Jeju, sans étiquette.