Le Parquet du district central de Séoul a lancé une investigation contre le vice-président de Samsung Electronics. Lee Jae-yong est suspecté de s’être fait injecté régulièrement du propofol, un agent anesthésique intraveineux d’action rapide, dans une clinique de chirurgie esthétique.
Le petit ami d’une aide-soignante de ladite clinique, un certain Kim, a récemment révélé ce soupçon à News Tapa, un média indépendant du pays, en appuyant son témoignage par une copie des messages instantanés échangés entre l’héritier présomptif du premier conglomérat sud-coréen et sa copine. Selon lui, Lee Jae-yong se serait livré à cette pratique illégale jusqu’à ce qu’il soit mis en détention provisoire, en 2017, suite à son implication dans le « Choi gate », un méga-scandale qui a conduit à la destitution de l’ex-présidente de la République, Park Geun-hye, en mars de la même année.
Le ministère public a déjà mené une enquête contre cette clinique, qui est aujourd’hui fermée. Son directeur et une des aides-soignantes se trouvent actuellement sous les verrous, dans l’attente du début de leur procès.
Le géant sud-coréen de l’électronique a tout de suite rejeté en bloc cette charge en affirmant qu’il allait examiner la possibilité d’entamer un procès civil ou pénal contre News Tapa pour propagation de fausse nouvelle.