Le bilan du nouveau coronavirus ne cesse de s’alourdir sur le paquebot Diamond Princess, placé en quarantaine dans le port de Yokohama, au Japon. Il compte 218 cas confirmés en seulement dix jours.
Le gouvernement nippon a finalement décidé de laisser sortir en priorité les passagers les plus vulnérables. Son ministre de la Santé, Katsunobu Kato, a annoncé hier, lors d’une conférence de presse, qu’un tel débarquement sera autorisé, sous réserve de résultats négatifs après le test de dépistage.
Quelques critères ont été précisés. Tout d’abord, les octogénaires pourront quitter le navire. Ensuite, parmi les septuagénaires, sont concernés ceux qui sont logés dans une cabine sans fenêtre et ceux qui ont des maladies sous-jacentes, telles que le diabète.
Actuellement, 14 sud-Coréens sont à bord du bateau, plus précisément neuf passagers et cinq membres d’équipage, et aucun d’eux ne présentent des symptômes liés au Covid-19. Selon un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères, pour l’instant, aucun ressortissant n’est concerné par les conditions requises pour un débarquement prioritaire et personne n’a fait de demande express à son gouvernement pour être évacué de cette « prison flottante ».
De son côté, le chef adjoint du QG central chargé de gérer les catastrophes, Kim Gang-lip, qui est également le vice-ministre de la Santé, a déclaré que Séoul déploierait tous ses efforts pour mener des concertations avec Tokyo sur le sujet. L'objectif est de pousser les autorités nippones à prendre en compte prioritairement les ressortissants sud-coréens dans le cas d'une procédure d'évacuation progressive.