Le Minjoo, la formation au pouvoir, est tourmenté par les derniers incidents concernant l’investiture de ses candidats aux prochaines législatives, prévues le 15 avril prochain. Dans ce contexte, il a mis officiellement en place, avant-hier, un comité de préparation.
A cette occasion, le chef du parti, Lee Hae-chan, a souligné que ce sera un scrutin très difficile, d’autant plus que la nouvelle formule mixte, dite de « quasi-proportionnelle », adoptée suite à la dernière réforme électorale, n’est pas favorable aux grands partis. Selon lui, son camp devrait remporter plus de sièges au scrutin majoritaire que ceux disponibles via la liste proportionnelle. Lee a demandé aux membres du Minjoo de faire preuve d’une grande humilité.
Dans le camp d’en face, tout s’accélère au sein du « Parti du Futur Unifié » (PFU), né de la fusion entre le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, et deux autres partis conservateurs. Le PFU a organisé, hier, des entretiens avec quelques personnalités présidentiables, qui souhaitent se porter candidates dans la circonscription de Jongno, à Séoul. Celle-ci est hautement symbolique en ce que la victoire se jouera dans un mouchoir de poche entre les deux plus grands partis. Parmi les candidats possibles, se trouve le patron de l’ancien PLC et désormais actuel chef du PFU, Hwang Kyo-ahn.
Le même jour, deux députés de cette nouvelle formation, basés dans le sud-est du pays, ont déclaré ne pas se présenter aux prochaines législatives. Ce qui porte le nombre total de désistements à 22 élus dans la ville de Daegu et dans la province de Gyeongsang du Nord, fiefs traditionnels du camp conservateur.