Alors qu'elle est citée comme une nation exemplaire dans le domaine de la prévention, le président de la République a souhaité que la Corée du Sud devienne l’un des pays les plus avancés en matière de mise au point de traitements et de vaccins contre le COVID-19.
Moon Jae-in a tenu ces propos, ce matin, au cours d’une réunion avec les instituts de recherche et des hôpitaux. A cette occasion, il a indiqué que l’Institut Pasteur de Corée du Sud était en train d'effectuer des travaux de recherche en ce sens, en se basant sur les traitements déjà approuvés et pouvant être efficaces contre la pandémie, qualifiant ce processus de « méthode rapide pour le développement de médicament », également appelé « recréation de médicament ». Et d’ajouter que de nombreuses autres entreprises pharmaceutiques progressaient significativement dans la mise au point de traitements basés sur des plasmas sanguins et sur des anticorps, et que certaines avaient atteint un niveau considérablement élevé sur le plan international.
Dans la foulée, le chef de l’État s’est engagé à apporter tout le soutien du gouvernement pour la promotion de ce secteur en renforçant la coopération public-privé. Plus précisément, il a promis de fournir des ressources nécessaires à la recherche, comme des échantillons ou du sang prélevé sur des patients infectés. Moon compte également débloquer une enveloppe qui sera ajoutée à l'additif budgétaire de 210 milliards de wons, soit 158,5 millions d'euros, pour le développement de vaccins et des aides pour la mise au point de traitements, et souhaite créer un institut de recherche consacré aux nouveaux virus.
En matière de coopération internationale, le locataire de la Maison bleue a fait savoir que les pays du G20 s'étaient convenus de réunir leurs efforts pour le développement des soins et le partage des données. Il a enfin déclaré que la Corée du Sud allait participer activement aux initiatives menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations unies.