La Corée du Sud a décidé d’interrompre provisoirement l’exemption de visas pour 151 pays ou régions qui interdisent l’entrée sur leur territoire à ses citoyens, et ce à partir du lundi 13 avril.
Cette mesure a pour but de réduire le nombre de cas confirmés du nouveau coronavirus dits « importés », et aussi de rassurer la population. Dans la ligne de mire du gouvernement se trouvent 90 nations. Il s’agit de 56 pays qui ont conclu un accord d’exemption de visa avec Séoul, et de 34 autres dont les citoyens bénéficiaient d'une entrée sans visa pour une courte durée. Selon les répartitions géographiques, 18 pays sont en Asie-Pacifique, 23 en Amérique, 34 en Europe, neuf au Moyen-Orient et six en Afrique.
Les ressortissants de tous ces États devront désormais obtenir un visa auprès de l’ambassade ou du consulat de Corée du Sud dans leur pays. Cependant, une dérogation sera accordée à ceux qui sont titulaires d’un passeport diplomatique, ainsi qu’aux équipages d’avion et de navire.
Dans la foulée, l’exécutif a suspendu temporairement la validité des visas pour les séjours de 90 jours ou moins déjà délivrés jusqu’au 5 avril dernier dans le monde entier. Seule exception : les travailleurs hautement qualifiés invités par des entreprises sud-coréennes et les investisseurs détenteurs d’un visa longue durée.
Enfin, la Corée du Sud a renforcé sa procédure de délivrance de visas. Tout étranger doit passer un examen médical dans les 48h après avoir déposé sa demande puis remettre un certificat attestant qu’il ne présente aucun symptôme suspect du COVID-19.