Comme on s’y attentait, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour cette année. Une conséquence logique de la crise sanitaire provoquée par le nouveau coronavirus.
Dans ses perspectives sur l’économie mondiale publiées hier, il prévoit une contraction de 3 % du PIB de la planète, un chiffre bien pire que lors de la crise financière de 2008-2009. Il tablait pourtant sur une croissance de 3,3 % en janvier dernier, cela bien sûr avant que la pandémie ne prenne de l'ampleur.
La semaine dernière, sa patronne Kristalina Georgieva avait déjà prédit les pires conséquences économiques depuis la « Grande Dépression » de 1929.
L’institution basée à Washington a précisé que les pertes cumulées pour l’économie mondiale cette année et pour celles en 2021 devraient s’élever à environ 9 000 milliards de dollars et que « cela était davantage que les économies du Japon et de l’Allemagne combinées ». Elle s’est toutefois voulu rassurante, estimant qu’un rebond pourrait intervenir dès l’année prochaine, avec une croissance attendue de 5,8 %. Mais cela à une condition que la pandémie soit maîtrisée au second semestre de cette année.
Pour la Corée du Sud, le FMI s’attend à une chute de 1,2 %. La Chine et l’Inde devraient être les deux seuls pays à créer de la croissance.