Le Parquet a procédé, mercredi et jeudi, à des descentes au siège de Mercedes-Benz Korea, situé à Séoul. De nombreux documents, en particulier ceux liés à la certification sur les gaz d’échappement, ont été saisis.
Pour rappel, le ministère de l’Environnement ainsi qu’une association civile ont déposé une plainte contre le constructeur automobile allemand pour manipulation des données sur les gaz d’échappement. Ils ont dénoncé 12 modèles de voiture diesel vendus entre 2012 et 2018 qui ont émis un volume d’oxyde d’azote plus de 13 fois supérieure à la quantité autorisée.
Plus concrètement, l’entreprise a manipulé un dispositif, appelé SCR, permettant de remettre en l’état l’oxyde d’azote, élément engendrant des particules fines, en eau et en azote.
Le ministère public soupçonne que la firme ait dissimulé ces faits de manière organisée. Jusqu’à présent, cette manipulation a été constatée sur 37 000 véhicules.
De son côté, Mercedes-Benz Korea a entamé un procès en faisant appel de la décision du gouvernement de lui infliger une amende.