Les Nations unies ont demandé au régime nord-coréen de leur communiquer des informations sur sept de ses habitants victimes de disparition forcée, entre 1970 et 2017. C’est ce qu’on a appris d’un récent rapport publié par le groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, placé sous l’autorité du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’Homme (HCDH).
En septembre dernier, cette entité avait déjà fait le même type de requête, à l’époque concernant 35 autres disparus. Elle n’a cependant pas obtenu suffisamment de données.
Séparément de cela, l’instance onusienne a écrit au pays communiste, en février 2020, une lettre dans laquelle elle a exprimé sa préoccupation à l’égard de 11 membres d’équipage et passagers d’un avion sud-coréen qui a été détourné il y a 50 ans.
Et le 25 juin, qui marquait le 70e anniversaire du début de la guerre de Corée, elle a également exhorté Pyongyang à rapatrier tous les prisonniers de guerre et ceux qui ont été emmenés au Nord contre leur gré.
Dans son compte-rendu, le groupe du HCDH a exprimé sa profonde inquiétude face au manque de coopération de la part du régime de Kim Jong-un.