La Corée du Sud et les Etats-Unis poursuivent leurs consultations en vue de s’entendre sur les dates et les modalités de leurs prochains exercices militaires conjoints, prévus en août dans le sud de la péninsule. Cela dit, aucune décision finale n'a encore été prise, et les deux pays pensent même à les annuler. En cause : l’aggravation de la crise sanitaire du COVID-19. C’est ce qu’on a appris aujourd'hui de sources du gouvernement sud-coréen.
A en croire celles-ci, si les deux alliés affichent leur convergence sur la nécessité de mener ces manœuvres afin de préserver leur solide préparation militaire, tout dépendra de l’évolution de l’épidémie.
Face à une telle situation, leurs autorités militaires auraient préparé trois plans. Le premier serait d’organiser les exercices comme prévu, le plan B de réduire leur format et le dernier de les annuler purement et simplement.
Pour rappel, Séoul et Washington ont déjà repoussé leurs opérations programmées pour le premier semestre de cette année, également dans le sillage du nouveau coronavirus. Ils ont organisé à la place un entraînement destiné à améliorer les capacités des membres de leur commandement conjoint.
En cas d’annulation ou de réduction du format des prochains exercices, il devrait également y avoir un problème pour le test de ce qu’on appelle l’IOC, l’initiale anglaise de la capacité opérationnelle initiale. Ce test permet d’évaluer et de vérifier si le pays du Matin clair est capable d’exercer le contrôle opérationnel (Opcon) de ses troupes en temps de guerre, qui relève actuellement des USA. Son transfert à Séoul est prévu en 2022 pour le moment.