Le groupe des amis de la solidarité pour la sécurité sanitaire mondiale des Nations Unies, mis en place à l’initiative de la Corée du Sud, a exprimé, hier heure locale, pour la première fois, sa position sur le COVID-19. C’était au cours d’une visioconférence du Conseil de sécurité de l’Onu.
A cette occasion, le groupe a d’abord qualifié la pandémie de « menace contre la paix et la sécurité du monde », en saluant la résolution sur un cessez-le-feu mondial immédiat, adopté mercredi par l'organe sécuritaire onusien. Il a également soutenu l’appel lancé le 23 mars par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à la trêve dans les régions en conflit. Cette assemblée a enfin souligné l’importance d’une réaction commune basée sur le multilatéralisme et la solidarité, la protection des femmes, des enfants et des personnes vulnérables ainsi que le rôle central de l’Onu dans la lutte contre les épidémies.
Le gouvernement sud-coréen occupe actuellement la présidence de ce groupe conjointement avec le Canada, le Danemark, la Sierra Leone et le Qatar. Un total de 41 pays membres des Nations unies, dont l’Allemagne, la France, la Chine et le Japon y participent.