20 jours après avoir annoncé une nouvelle panoplie de mesures visant à stabiliser le marché de l’immobilier, le gouvernement a dévoiléaujourd'hui une série de dispositifs supplémentaires encore plus durs.
D’abord, le taux de la taxe foncière globale sur les biens immobiliers pourra augmenter jusqu’à 6 % pour les multipropriétaires de logements, soit près du double du taux maximal actuel (3,2 %). Ce taux sera infligé à ceux disposant de plus d’un logement dans des zones de contrôle intensif ou de plus de deux logements quelque soit leur localité. Les personnes juridiques disposant de plusieurs habitations seront également concernées.
Quant à la taxe sur les plus-values réalisées lors des cessions immobilières, il s’élèvera à 70 % pour les logements détenus pendant moins d’un an et à 60 % pour ceux possédés pendant moins de deux ans.
Le taux de la taxe imposée lors de l’acquisition par les multipropriétaires de nouvelles résidences progressera également pour atteindre 8 % pour les propriétaires de deux habitats, et 12 % pour ceux en possédant plus de deux et pour les personnes juridiques.
En revanche, pour les foyers à bas revenu achetant une première maison, l’exécutif a décidé d’accroître la part qui leur est attribuée, de 15 % concernant les terrains et les logements offerts par le secteur public et de 7 % pour ceux fournies par des opérateurs privées. Quant aux habitations, la part de l’offre spéciale pour les classes défavorisées passera de 20 % à 25 %.
Enfin, l’administration envisage d’augmenter le nombre de logements, de 9 000 à 30 000, dans la troisième nouvelle ville, pour lesquels les candidats peuvent s’inscrire préalablement.