L’attractivité de la Corée du Sud s’est dégradée au premier semestre 2020, avec une baisse des décisions d'investissement des entreprises étrangères. C’est ce qu’on peut constater dans les données publiées aujourd’hui par le ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur.
Dans le détail, entre janvier et juin, le pays a enregistré un peu plus de 7,6 milliards de dollars de nouvelles décisions d’investissement direct étranger (IDE). Ce chiffre représente une chute de 22,4 % en glissement annuel, principalement provoquée par la pandémie du COVID-19. De fait, les déplacements internationaux ont été restreints et l’incertitude a grandi.
Petite consolation toutefois, la diminution a été relativement faible comparée aux résultats des Etats-Unis et du Japon. Les IDE dans ces deux pays se sont effondrés de 35,5 % et de 80,9 % respectivement, au premier trimestre.
Comment expliquer cette tendance « encourageante » ? Le pays a déployé des efforts pour faire face aux restrictions japonaises sur l’exportation de matériaux pour smartphones vers la Corée du Sud. Concrètement, il a réussi à attirer des investissements étrangers dans les secteurs touchés par les mesures nippones. Les mouvements de capitaux étrangers ont également été élargis dans le commerce en ligne et l’enseignement à distance.
Le gouvernement envisage d’offrir dorénavant un environnement plus propice aux IDE, dans ce qu’il appelle « les industries du Big 3 », à savoir les semi-conducteurs, la bio-santé et l’automobile du futur.