Le gouvernement de Tokyo semble déjà avoir commencé à préparer des mesures de rétorsion en réponse à la décision de la justice sud-coréenne qui impose au groupe nippon NSSM de dédommager quatre anciennes victimes de travail forcé par la vente de ses avoirs.
A ce propos, les médias japonais ont rapporté, aujourd’hui, que les ministères concernés par cette querelle en examinaient une quarantaine depuis l’an dernier.
Le Mainichi Shinbun a précisé qu’il s’agirait, entre autres, de relever les tarifs douaniers, de suspendre la délivrance de visas ou encore de faire revenir temporairement l’ambassadeur japonais à Séoul. Selon le quotidien, l’exécutif n’exclut pas non plus la possibilité de porter plainte devant le tribunal d’arbitrage, en reprochant à son voisin d’avoir violé l’accord bilatéral sur les investissements, entré en vigueur en 2003.
Le Nihon Keizai Shinbun a lui aussi fait état de trois grandes options, diplomatique, économique et de droit international. Hier, le journal économique avait évoqué la possibilité de saisir la Cour internationale de justice ou le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), une organisation internationale affiliée à la Banque mondiale.