Comme on s’y attendait, la société japonaise Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. (NSSM) a demandé un « pourvoi immédiat » contre la décision de la Justice sud-coréenne de saisir ses actifs pour le dédommagement de quatre personnes exploitées dans ses usines pendant la Seconde guerre mondiale.
C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le tribunal compétant de Pohang, ville située dans le sud-est du pays. Ainsi, l’ordre de saisi des actions détenues par PNR, une coentreprise que NSSM a créée avec son partenaire sud-coréen Posco, ne sera pas confirmé avant un certain temps.
Pour rappel, tout a commencé avec la confirmation, en octobre 2018, de la condamnation de la firme nippone par la plus haute instance judiciaire du pays du Matin clair à dédommager les quatre plaignants en question. Et comme NSSM a refusé ce verdict, les victimes ont demandé de saisir les actions de PNR au tribunal, ce que ce dernier a accepté en juin dernier.
Même s’il est peu probable que le pourvoi soit approuvé par la Justice, il devrait faire barrage lors de la vente de ses actifs saisis. Ainsi, la liquidation de ces titres ne pourra pas avoir lieu avant la fin de cette année.