Le nombre de naissances continue de baisser et, par conséquent, la décroissance démographique dite naturelle se poursuit.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A en croire l’Institut national des statistiques (Kostat), en juillet, seulement 23 067 bébés sont nés, soit une chute de 8,5 % par rapport à un an plus tôt. Il s’agit du plus bas niveau pour un septième mois de l’année depuis que le pays a entrepris de collecter les données en 1981.
Le taux brut de natalité a lui aussi reculé pour tomber à 5,3 pour 1 000 personnes, soit 0,5 de moins qu’en juillet 2019.
Le nombre de décès a en revanche augmenté de 3,2 % sur un an pour s’établir à 23 963 morts, le plus haut depuis 1983, là aussi pour un mois de juillet. Une progression attribuable au vieillissement de la population. L’impact de l’épidémie du coronavirus est encore limité.
Le solde naturel, autrement dit la différence entre les naissances et les décès, reste négatif depuis neuf mois.
Une régression a aussi été observée du côté des mariages, avec seulement 17 080 unions, 10,9 % de moins qu’il y a un an. Quant au nombre de divorces, il a progressé de 3,1 %. Un total de 9 787 couples se sont séparés.