Les tentatives de cyberattaque contre des distributeurs de vaccins anti-COVID-19 se sont multipliées ces derniers mois, alors que les vaccins dits « thermosensibles » doivent être transportés à une température basse depuis le lieu de production jusqu’aux centres de vaccination.
C’est en tout cas l’avertissement lancé par IBM, hier, sur sa page web. Les pirates auraient essayé d’obtenir des informations sur le planning et la destination des livraisons par le biais de codes malveillants insérés dans de faux contrats de commande. A en croire la firme américaine, ces attaques auraient pour but d’accéder aux méthodes relatives au transport, à la conservation, à la réfrigération et à la distribution des vaccins.
Les entreprises d’au moins six pays ou régions, à savoir la Corée du Sud, l’Allemagne, l’Italie, la République tchèque, l’Union européenne et Taïwan ont été visées. D’après IBM, vu le niveau de technicité des méthodes employées, il est probable qu’il s’agisse d’une opération commandée par un Etat. La société de logiciels informatiques n’a toutefois pas pu vérifier concrètement l’origine de ces attaques.