Sur fond de crise sanitaire sans précédent, les dettes des foyers, des entreprises et l’Etat ont flambé l’an dernier, en frôlant chacune un million de milliards de wons (749 milliards d’euros).

D’après les dernières données de la Banque de Corée (BOK), la dette des ménages a grimpé de 100 500 milliards de wons (75,3 milliards d’euros) sur un an pour totaliser 988 800 milliards de wons (741 milliards d’euros). Un bond spectaculaire dans le sillage de la montée en flèche des prix des logements dans les grandes villes et des cours boursiers, alors qu’elle a connu, en moyenne, une progression annuelle d’entre 60 000 milliards (45 milliards d’euros) et 70 000 milliards de wons (52,4 milliards d’euros) les deux années précédentes.

L’endettement des entreprises a lui aussi bondi de 107 400 milliards de wons (80,5 milliards d’euros) en 2020 pour atteindre 976 400 milliards de wons (731 milliards d’euros). Un chiffre trois fois plus important que celui réalisé deux ans plus tôt.

Idem pour les finances de l’Etat, qui se sont appuyées sur des emprunts pour venir en aide aux individus et aux firmes affectés par le COVID-19. En effet, la dette de l’Etat s’est intensifiée à 846 900 milliards de wons (634 milliards d’euros) et le déficit budgétaire à 118 600 milliards de wons (88 milliards d’euros).

La dette publique devrait s’élever à 956 000 milliards de wons (716 milliards d’euros) à la fin de cette année, comme le gouvernement doit émettre de nouvelles obligations pour alimenter le budget de l’exercice courant fixé à 558 000 milliards de wons (418 milliards d’euros). Ainsi, elle devrait représenter 47,3 % du Produit intérieur brut (PIB) contre 37,7 % et 43,9 % ces deux dernières années.