Hier, quelques heures après avoir félicité Joe Biden pour son investiture à la tête des Etats-Unis, le président sud-coréen a organisé une réunion plénière du Conseil de sécurité nationale (NSC). C’est la première fois que Moon Jae-in l’a présidée depuis la déconvenue du sommet de Hanoï entre Donald Trump et Kim Jong-un, en février 2019.

Lors de cette conférence, le chef de l’Etat a annoncé que son gouvernement ferait face à un ordre international en transition rapide sur la base de l’alliance avec Washington, et qu’il la développerait en une alliance plus compréhensive et réciproquement bénéfique. Sans oublier une étroite coopération avec la nouvelle administration américaine pour faire progresser le processus de paix dans la péninsule.

L’hôte de la Maison bleue a alors souligné la nécessité d’ouvrir une nouvelle brèche pour renouer le dialogue non seulement entre les deux Corées, mais aussi entre Washington et Pyongyang.

Au cours de la réunion d’hier, trois ministères, ceux des Affaires étrangères, de la Réunification et de la Défense, lui ont présenté leurs programmes phares de cette année. En retour, Moon leur a demandé de faire de leur mieux pour que l’horloge arrêtée de la paix dans la péninsule tourne à nouveau.

A propos des relations avec le Japon, le dirigeant a affirmé qu’il faudrait les orienter vers l’avenir au lieu de rester dans le passé. Du coup, il a affirmé que son pays ferait des JO de Tokyo de cette année une opportunité pour les réchauffer et pour faire avancer la paix en Asie du Nord-est, en apportant sa coopération afin que cette rencontre internationale soit une réussite sur le plan sportif comme sanitaire.