Le panel d’experts de l’accord de libre-échange (ALE) entre la Corée du Sud et l’Union européenne a affirmé que certaines clauses de la loi sud-coréenne relative aux syndicats ouvriers allaient à l’encontre de la convention qui stipule la réalisation des droits fondamentaux au travail. Il a annoncé sa conclusion hier lors du briefing de son rapport sur ce sujet.
L’UE avait réclamé la formation de ce groupe en juillet 2019 en estimant que Séoul ne remplissait pas son devoir lié au commerce et au développement durable précisé dans l’ALE.
Dans le détail, les législations sud-coréennes ne respectent pas le principe de liberté d’association et devraient être aménagées pour assurer le droit de tous les ouvriers, dont les travailleurs indépendants, les personnes licenciées et les chômeurs, à rejoindre un groupe syndical. Les auteurs ont également préconisé d’autoriser les syndiqués à élire leurs cadres en dehors de leurs membres.
Le groupe d’experts a en revanche reconnu que le pays du Matin clair avait poursuivi des efforts pour ratifier les conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail (OIT).
A ce propos, le gouvernement de Séoul a indiqué que les recommandations mentionnées avaient déjà été suivies au travers de l’aménagement de la loi en décembre dernier. Et il s’est engagé à faire de son mieux pour adopter la motion liée aux traités de l’OIT, en suspens à l’Assemblée nationale.