Le Service de recherche du Congrès (CRS) des Etats-Unis a estimé, dans son rapport publié lundi dernier, que l’administration Biden serait confrontée à une décision sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Ce choix se trouve entre un démantèlement progressif en échange d’un allégement partiel des sanctions, et un « big deal », la dénucléarisation complète précédant la levée à part entière des restrictions.

Le CRS a indiqué en particulier que l’éventuel allégement des sanctions serait compliqué au regard de la sécurité régionale et des droits de l’Homme.

Dans ce contexte, la nouvelle administration des Etats-Unis tente de chercher une solution en concertation avec ses alliés. En effet, dès son entrée en fonction, elle a entamé des discussions avec le Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Corée du Sud.

Alors que la nomination de l'équipe diplomatique de Biden est quasiment achevée, il est à noter que les anciens négociateurs nucléaires avec le royaume ermite sont nombreux à y occuper des postes clés. Cette démarche conforte l’idée que le locataire de la Maison blanche devrait mener des politiques coordonnées avec prudence, contrairement à son prédécesseur qui a privilégié l’approche dite « top-down » entre les plus hauts dirigeants.