Linda Thomas-Greenfield, désignée comme ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, a fustigé la manière dont l’ex-président Donald Trump a traité la question nucléaire nord-coréenne, une méthode dite « top down », du haut vers le bas. Elle s'exprimait lors de l’audition de confirmation de sa nomination, hier, au Sénat.

La diplomate américaine a également souligné l’importance d’une approche multilatérale à ce dossier, impliquant non seulement la Corée du Sud et le Japon, mais aussi la Chine et la Russie. Elle a toutefois laissé entendre qu’elle ne laisserait pas s’accroître l’influence de Pékin dans les organisations internationales, y compris les Nations unies, en expliquant la récente montée de l’empire du Milieu sur la scène mondiale par la prise de distance de Washington dans les enjeux internationaux.

Ces propos laissent supposer que l’administration Biden envisage de coopérer avec la Chine sur la sécurité internationale en s’appuyant sur le multilatéralisme, bien qu’elle affiche une position ferme vis-à-vis de ce dernier sur différents dossiers sensibles tels que le commerce et la 5G.