La Corée du Sud recevra vendredi 117 000 doses du vaccin anti-COVID de Pfizer. Il s’agit d’une quantité permettant d’immuniser quelque 58 500 personnes. La vaccination débutera dès le lendemain, à savoir le 27 février. La priorité ira aux soignants qui s’occupent des patients infectés par le coronavirus.

Pour rappel, la livraison du premier lot de Pfizer, initialement prévue au début du mois, a été reportée jusqu’à ce qu’une nouvelle date soit confirmée cinq jours seulement à l’avance.

En annonçant officiellement l’arrivée de ce vaccin, le Premier ministre Chung Sye-kyun a souligné hier que son innocuité et son efficacité avaient été prouvées sous la responsabilité du gouvernement.

Contrairement au vaccin d’AstraZeneca, dont la fabrication est confiée à la firme locale SK Bioscience, le produit du laboratoire américain sera acheminé dans le cadre de l’initiative multilatérale COVAX Facility.

Ainsi, le pays disposera de 1,5 million de doses du produit d’AstraZeneca et de 117 000 de celui de Pfizer, qui seront administrées dès ce mois-ci.

Les autorités s’attendent à une forte participation à la première campagne de vaccination. Selon une enquête menée auprès de 360 000 personnes dites prioritaires, y compris le personnel médical et les moins de 65 ans hébergés dans les Ehpad et les unités de soins de longue durée (USLD), 94 % ont déjà donné leur accord.

De son côté, le ministre de la Santé Kwon Deok-cheol, a coupé court à la proposition selon laquelle les hauts responsables politiques devront se faire vacciner en premier pour rassurer la population. Lors de son passage sur le plateau de la KBS, il a précisé que le taux d'adhésion au vaccin était très élevé et que cette démarche risquait de nuire à l’équité.

D’autre part, l’exécutif a interdit aux vaccinés de donner leur sang durant sept jours à compter de la date d’inoculation.