En Birmanie, la répression de l’armée s’intensifie à l’encontre des manifestants qui contestent le coup d'Etat militaire perpétré le 1er février dernier. Quatre civils ont été tués et des dizaines de personnes blessées dans la deuxième ville du pays, Mandalay. Le bilan risque de s’alourdir.
Malgré de nombreuses condamnations de la communauté internationale, la junte au pouvoir ne cesse d’étouffer ce mouvement pro-démocratie.
Dans ce contexte, le gouvernement sud-coréen a fait part de son profond regret envers le recours à la violence dans une déclaration publiée samedi dernier. Il y a exprimé ses sincères condoléances aux familles des victimes. D’emblée, il a appelé l’armée et la police birmanes à respecter au maximum la liberté de réunion et d’expression du peuple.
Séoul a également affiché sa volonté de coopérer activement avec la communauté internationale pour que la démocratie et le cadre constitutionnel soient rétablis le plus vite possible en Birmanie.