La Corée du Sud a vu son taux de croissance économique se rétracter de 1 % l’an dernier dans le sillage du COVID-19, mais il s’agit d’un chiffre plutôt élevé par rapport aux autres pays.
Selon les statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le pays du Matin clair s’est classé au 3e rang parmi les 15 principaux pays. La liste comprend les nations non-membres qui ont une influence forte dans l’économie mondiale.
Les deux premiers rangs ont été occupés par la Chine et la Norvège, qui ont enregistré respectivement 2,3 % et -0,8 %. Les pays dont les revenus dépendent fortement du tourisme ont été frappés de plein fouet par la pandémie, mais Pékin et Séoul ont pu tenir le coup grâce à leur économie axée sur l’industrie manufacturière. La Norvège, quant à elle, a profité du nombre de contaminations au coronavirus pour 100 000 habitants le deuxième plus bas d’Europe.
En Corée du Sud, la reprise des exportations de semi-conducteurs a apporté une bouffée d’oxygène à l’économie. La politique expansionniste du gouvernement qui vise à doper la consommation des ménages y a également joué un rôle.
L’OCDE a prévu en décembre dernier un taux de croissance pour le pays du Matin clair de 2,8 % en 2021, soit le 29e sur 50 pays.