Alors que de plus en plus de voix se lèvent aux Etats-Unis, en Corée du Sud et en Chine pour dénoncer la thèse du professeur américain Mark Ramseyer, qui a qualifié de « prostituées volontaires » les femmes de réconfort victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée nippone en temps de guerre, des chercheurs et militants japonais ont rejoint ce mouvement de protestation.
« Fight for Justice », une organisation civique nippone gérant un site web de recherche sur les « wianbu », a annoncé, aujourd’hui, la tenue d’un séminaire en ligne le 14 mars prochain en coopération avec d’autres associations académiques sur les recherches historiques. Il s’agit d’une première réunion organisée dans l’archipel où des chercheurs contesteront les allégations du professeur de droit à l’université Harvard. En effet, les organisateurs considèrent que le texte en question se base sur « une réflexion révisionniste ».
Dans ce colloque, plusieurs savants dont Yoshiaki Yoshimi, professeur honoraire à l’université Chuo et considéré comme l’un des pionniers chevronnés dans les études de ce dossier controversé, prendront la parole pour pointer du doigt les manquements de la thèse en question.