A un peu plus d’un mois des élections locales partielles, les partis politiques commencent à désigner leurs candidats. Les postes de maires de Séoul et de Busan sont leurs enjeux majeurs.
Hier, le Minjoo, le parti au pouvoir, et le mouvement dit de « troisième zone » de l’opposition conservatrice ont fait leur choix à la tête de l’Hôtel de ville de la capitale.
Au Minjoo, c’est l’ancienne ministre des PME et des Startups Park Young-sun qui a remporté la primaire avec une large avance sur son rival unique Woo Sang-ho : 69,56 % contre 30,44 %. C’est le résultat du vote effectué en ligne et par téléphone depuis le 26 février auprès de membres de la formation et de citoyens.
Dans son discours d’acceptation de la candidature, cette ex-journaliste devenue femme politique s’est engagée à mettre à profit ses capacités démontrées à la tête du ministère des PME afin de résoudre différents problèmes de Séoul, si elle est élue. Son adversaire, le député Woo Sang-ho, a annoncé prendre acte des résultats de la primaire et promis de faire son possible pour que son parti gagne le scrutin le mois prochain.
Le Minjoo envisage par ailleurs de lancer les discussions de coalition avec deux autres petites formations du même camp pour présenter un seul candidat. Ces discussions doivent s’achever d’ici le 8 mars, date butoir à laquelle le candidat doit abandonner son poste, s’il est un député.
Et du côté du mouvement de « troisième zone », Ahn Cheol-soo, le patron du Parti du peuple, la deuxième force de l’opposition conservatrice, est sorti vainqueur de la primaire face à l’ex-député Minjoo Keum Tae-sup.