Les médias nord-coréens ont violemment critiqué Mark Ramseyer, l’universitaire de Harvard qui a rédigé une thèse dénigrant les victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale.

Le site DPRK Today a dénoncé aujourd’hui dans un article la position du professeur américain qui soutient l’effronterie de l’extrême-droite du Japon, qui essaie de couvrir ses erreurs du passé. Ramseyer prétend dans son rapport que ces « femmes de réconfort » se sont livrées à la prostitution sans y être forcées par Tokyo et qu’elles ont, au contraire, touché beaucoup d’argent.

Le média de propagande du royaume ermite souligne par ailleurs que l’universitaire est un pro-japonais sponsorisé par Mitsubishi, une entreprise de l'archipel coupable de crime de guerre, et qu’il a remporté une décoration du drapeau impérial japonais pour avoir publié une chronique déformant les faits historiques sur les « wianbu ».

La télévision centrale nord-coréenne, quant à elle, a diffusé hier un film documentaire sur les « wianbu » à l’occasion du mouvement d'indépendance du 1er mars 1919 contre l'occupation japonaise.

Dans ce programme, Pyongyang affirme que les crimes du Japon ne sauraient être prescrits et qu’il lui fera régler ses comptes.