La ministre de l’Egalité des sexes et de la Famille, Chung Young-ai, a rencontré hier une ancienne « femme de réconfort », Lee Yong-soo, à l’occasion du jour du mouvement d'indépendance du 1er mars.
Les deux femmes se sont entretenues sur l’orientation des projets de commémoration des victimes et de l’assistance envers celles-ci.
Lee en a profité pour réclamer encore une fois de porter l’affaire des « wianbu », ces esclaves sexuelles de l’armée impériale nippone en temps de guerre, devant la Cour internationale de justice (CIJ) en vue de clarifier les responsabilités du Japon. Sur la thèse controversée du professeur Mark Ramseyer, tout en affirmant que de nombreuses preuves réfutaient ses arguments et démontraient que Tokyo avait bien porté atteinte aux droits de l’Homme, elle a déclaré que le gouvernement sud-coréen n’avait pas à faire face lui-même à ce problème.
La ministre, à son tour, a répondu que l'exécutif soutiendrait son projet et s’efforcerait de collecter et de diffuser davantage de faits historiques liés à la tragédie. A la demande de l’ancienne wianbu pour le renforcement des échanges entre élèves sud-coréens et japonais, Chung s’est engagée à promouvoir diverses initiatives en la matière.
Le ministère prévoit de continuer à communiquer directement avec les victimes et à recueillir les opinions des experts des domaines concernés.