La Corée du Nord a tiré le week-end dernier des missiles à courte portée. Un haut responsable de l’administration de Joe Biden a précisé que le pays communiste en avait lancé deux, ajoutant que l’armée américaine maintenait toujours sa posture de préparation sans pour autant réagir ouvertement à tous types de test.
Lors d’un point de presse hier, l'officiel américain a également affirmé que ces tirs faisaient partie des activités normales que le régime de Kim Jong-un peut mener dans une atmosphère militairement tendue, et qu’ils ne constituaient pas une violation des résolutions onusiennes.
L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a lui aussi confirmé l’information. Et de préciser qu’il l’analyse et scrute de très près la situation. Un de ses responsables a indiqué qu’il ne s’agirait cependant pas de missiles balistiques.
Vous vous souvenez que Séoul et Washington ont effectué leurs exercices militaires du 8 au 18 mars. Des manœuvres simulées sur ordinateur, sans opérations sur le terrain. Pourtant, Pyongyang y a réagi vigoureusement avant même leur lancement.
Dans ce contexte, l'amiral John Aquilino, nommé pour diriger le commandement américain de la région indopacifique, a martelé que les sanctions contre l’Etat communiste n’étaient pas suffisantes pour le conduire à se dénucléariser, et fait d’emblée état d’une forte dissuasion combinée sud-coréano-américaine. Il a tenu ces propos dans une réponse écrite présentée au Sénat pour son audition de confirmation.
Par ailleurs, le président des Etats-Unis a indiqué que ces derniers essais montrent que le régime nord-coréen n’a presque pas changé. Selon l’agence Reuters, Joe Biden a fait ces remarques hier lors d’un échange avec la presse.