Ce mercredi 7 avril, les élections locales partielles se sont tenues dans 21 villes, communes et arrondissements de Corée du Sud afin de désigner les maires et conseillers municipaux. Les postes de maires de Séoul et de Busan étaient les enjeux majeurs de ce scrutin.
La Commission électorale nationale (NEC) a annoncé que le taux de participation provisoire s’élevait à 55,5 %. A titre de comparaison, c’est 7,5 points de plus que lors du précédent scrutin partiel qui remonte au 3 avril 2019.
D’après « Decision K », le système de prévision de la KBS, la maison-mère de KBS WORLD Radio, les candidats du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force de l’opposition conservatrice, vont emporter ces élections : Oh Se-hoon à la mairie de Séoul et Park Heong-joon à celle de Busan. Les résultats des sondages à la sortie des urnes, annoncés à 20h15, prévoyaient déjà une très large avance sur leurs adversaires respectifs du Minjoo, la formation présidentielle.
A 23h40, alors que 40,8 % des bulletins ont été dépouillés, le premier a convaincu 56,00 % des électeurs, et le second, 62,98 %. Dans le camp d’en face, Park Young-sun, la rivale d’Oh à Séoul, a obtenu 41,01 % des voix, et Kim Young-choon, en lice à Busan, 34,22 %.
Le PPP, qui tout au long de la campagne avait incité les citoyens à exercer un « vote sanction » contre le gouvernement de Moon Jae-in, sort ainsi grand vainqueur. Du côté du Minjoo, même avant les résultats définitifs, Park et Kim ont admis leur défaite tout en remerciant leurs partisans.
Le mandat du nouveau maire de Séoul tout comme celui de Busan courra jusqu’au 30 juin 2022, soit une période d’un an et deux mois.