La séance de questions-réponses au gouvernement à l'Assemblée nationale a débuté cet après-midi. Elle a été surtout consacrée au déroulement de la campagne de vaccination anti-COVID.
Chung Jin-seok, un député du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), le premier parti d'opposition conservatrice, a critiqué le gouvernement pour son retard dans le programme de vaccination par rapport à d'autres pays, surtout le Japon qui a assuré, selon lui, un approvisionnement de 100 millions de doses suite au sommet Washington-Tokyo.
Le Premier ministre par intérim lui a répondu que le gouvernement avait contracté jusqu'ici 152 millions doses permettant de vacciner 79 millions de personnes, et était en train de finaliser des contrats d'achat supplémentaires.
Selon Hong Nam-ki, le pays du Matin clair recevra au 1er semestre un total de 18 090 000 doses, dont 3 620 000 ont déjà été livrées. Il a ainsi confirmé le bon déroulement du planning vaccinal qui consiste à inoculer le sérum anti-COVID à 3 millions d'individus d'ici fin avril, et 12 millions avant fin juin, pour réaliser l'immunité collective fin novembre.
Hong en a d'ailleurs profité pour appeler à lutter contre les fausses informations sur la pandémie et les vaccins, qui sèment une inquiétude infondée au sein de la population.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères a été interrogé sur le projet du Japon de déverser dans l’océan les eaux contaminées de sa centrale de Fukushima. Chung Eui-yong a déclaré qu’il ne s’y opposerait pas, du moment que l’opération se déroule conformément aux critères de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Et il a profité de cette occasion pour souligner que la priorité de Séoul était la santé et la sécurité des citoyens.