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Intercoréen

Tracts anti-Pyongyang : des rapporteurs de l’Onu expriment leurs inquiétudes sur la loi sud-coréenne

Write: 2021-04-23 10:17:49Update: 2021-04-23 13:07:36

Tracts anti-Pyongyang : des rapporteurs de l’Onu expriment leurs inquiétudes sur la loi sud-coréenne

Photo : YONHAP News

Des rapporteurs spéciaux des Nations unies ont envoyé, le 19 avril, une lettre au gouvernement sud-coréen pour exprimer leurs inquiétudes sur la loi révisée interdisant le lâcher de ballons contenant des prospectus anti-Pyongyang par-delà le 38e parallèle. Une loi qui risque de porter atteinte à la liberté d’expression, selon eux. C’est ce qu’a fait savoir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme sur son site Internet.

Cette missive a été signée par Irene Khan, rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, Tomas Ojea Quintana, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), Clément Nyaletsossi Voule, rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association, ainsi que Mary Lawlor, rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains.

Les quatre signataires ont pointé du doigt l’ambiguïté de la clause juridique qui a pour objectif de protéger la vie des riverains et de réduire les tensions dans les zones frontalières. Selon eux, la formulation vague du texte prête à une interprétation trop large.

D’après les officiels onusiens, un tel flou pourrait entraver les activités légales des associations civiques et des défenseurs des droits de l’Homme militant pour la population nord-coréenne, voire les exposer à des punitions disproportionnées. Ce qui va à l’encontre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR), notamment l’article 19 sur la liberté d’expression et l’article 22 sur le droit de s’associer librement.

Les rapporteurs de l’Onu ont alors demandé au gouvernement sud-coréen de fournir plus d’informations pour savoir si la loi interdisant l’envoi de tracts anti-Pyongyang est compatible avec le droit international relatif aux droits de l’Homme et pour mieux délimiter les activités définies comme illégales en la matière.

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