La possibilité qu'un faible volume d’eau radioactive de Fukushima arrive au large de la péninsule coréenne n’est pas à négliger si Tokyo met à exécution son projet de déversement dans l’océan.
D’après un rapport rédigé sur ce sujet par le Service de recherche de l’Assemblée nationale (NARS) sur la demande d’un député, si les courants marins évoluent comme d’ordinaire, les zones les plus affectées par ce rejet devraient être le Pacifique et l’Amérique du Nord, y compris Hawaï, les Etats-Unis et le Canada. Mais, toujours d’après le texte, il est également possible qu’un volume infime de ces eaux pénètre dans la mer de l’Est suite à l'interaction entre les courants marins.
Cependant, les chercheurs du NARS ont relativisé cette conclusion, en déplorant que le Japon ne rende pas publics les documents qui devraient servir de base à l’analyse, rendant de fait difficiles des observations plus précises.