La désignation de Kim Oh-soo comme prochain procureur général a fait réagir la classe politique.

Sans surprise, le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) a dénoncé un choix visant à placer le Parquet sous le contrôle de l'exécutif. Dans un commentaire publié hier, le porte-parole de cette principale force de l’opposition a évoqué le fait que sous Moon Jae-in, le nom de Kim avait déjà circulé pour plusieurs autres postes importants, comme celui de patron du FSS, l’organe exécutif du régulateur financier, et qu’il est donc dans la droite ligne du chef de l’Etat.

Le PPP a alors prévenu qu’il passerait sa qualification au peigne fin et le criblerait de questions pour vérifier l’intention du gouvernement de reprendre l’institution en main.

Un son de cloche diamétralement opposé du côté du Minjoo. La formation au pouvoir a salué sa nomination. Elle a alors mis en valeur l'expérience chevronnée du candidat dans le ministère public, qui lui permettra de le diriger, de manière stable, voire d’achever sa réforme.