Alors que le tribunal du district central de Séoul a rejeté, lundi en première instance, la demande de dédommagement déposée par des victimes du travail forcé durant la Seconde guerre mondiale auprès d’entreprises japonaises complices de cette exaction, le président de la Haute cour de Gwangju, Hwang Byeong-hwa, a ouvertement critiqué cette décision en la qualifiant de « non-sens ».
Dans un commentaire à un texte affiché sur le site intranet de son tribunal, le haut magistrat a affirmé qu’il aurait fallu suivre la législation sud-coréenne, et non la convention de Genève invoquée dans le verdict incriminé.
Le juge a également indiqué que personne ne douterait du fait que faire travailler quelqu’un de force sans contrepartie constitue une violation de l’ordre de la loi.
Même son de cloche du côté de plusieurs associations civiques. Elles ont dénoncé le jugement en question comme dégradant le verdict rendu il y a trois ans par la Cour suprême qui a donné gain de cause aux plaignants.