1 784 cas supplémentaires de COVID-19 ont été recensés ces dernières 24 heures. C’est du jamais-vu depuis l’apparition de l’épidémie en Corée du Sud il y a un an et demi. A Séoul, un nouveau cluster de dix infections a été détecté dans un sauna, ce qui porte à plus de 600 le nombre de contaminations identifiées en l’espace de 24 heures. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport à la veille.
Dans ce contexte, le gouvernement doit décider de maintenir ou non le niveau 4, le plus élevé des mesures de distanciation sociale, actuellement en application dans la région de la capitale. Son échéance est fixée à dimanche. La décision sera connue ce week-end. Un abaissement semble cependant peu probable, vu la progression préoccupante du virus.
Même chose dans les provinces, où le nombre de nouveaux cas flambe de 30 % chaque jour pour la quatrième journée consécutive.
Face à une telle situation, le centre de gestion de crise étudie la possibilité d’y limiter aussi le nombre de personnes qui se réunissent après 18h en privé.
L'exécutif estime que le pic de l’épidémie sera atteint fin juillet ou début août, au plus fort des vacances. Il a alors appelé les citoyens à échelonner leurs départs.
Côte vaccination, la Corée du Sud compte désormais plus de 16,4 millions de personnes primo-vaccinées. Quelque 6,6 millions d’entre eux ont reçu les deux doses, soit 13 % de la population.
Le gouvernement a par ailleurs décidé de fermer les centres de dépistage entre 14h et 16h, pendant que l’alerte aux fortes chaleurs est activée. Il entend aussi aider à étendre le système de réservation du dépistage à l’ensemble du pays, et ce afin de minimiser le temps d’attente.