La Corée du Sud a enjoint au Japon de reconsidérer son projet de déversement en mer des eaux contaminées de sa centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
De fait, son premier vice-ministre des Sciences et des TIC a lancé cet appel devant la 65e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Yong Hong-taek y prend part à la tête d’une délégation du gouvernement de Séoul.
Dans un discours par liaison vidéo, il a exprimé sa préoccupation quant à la décision unilatérale de Tokyo de rejeter les eaux dans l’océan, malgré l’opposition du pays du Matin clair, le plus proche voisin de l’archipel.
Le chef de la délégation sud-coréenne a en même temps souligné l’importance du rôle de l’agence de Vienne pour garantir la transparence et la sécurité du processus. Et de souhaiter aussi participer à la supervision de l’opération.
Le vice-ministre a par ailleurs salué l’initiative de l’agence appelée ZODIAC, un programme de surveillance et de détection des zoonoses, ces maladies animales transfrontalières transmissibles à l'homme et ses efforts pour mettre au point des technologies visant à résoudre le problème de la pollution plastique de la mer.