La crise interne au sein du Minjoo, amorcée par la controverse sur le résultat final de sa primaire pour désigner son candidat pour la présidentielle de mars, semble être passée.
Lee Nak-yon, qui avait soulevé la polémique, a fini par accepter la conclusion du plus haut organe de décision du parti, qui a préconisé hier de reconnaître le résultat en l’état. L’ancien Premier ministre en a aussitôt pris acte et félicité Lee Jae-myung pour son investiture.
Dans un communiqué, il a exhorté son désormais ex-rival de faire de son mieux pour que la formation s’unisse de nouveau et remporte l’élection, et a promis de faire de même lui aussi. Il a également adressé un message de réconciliation à ses partisans et militants.
Pour rappel, le parti au pouvoir a conclu dimanche sa primaire qui s’est déroulée sur près de six semaines. Le gouverneur de la province de Gyeonggi, Lee Jae-myung, est arrivé en tête en obtenant de justesse la majorité, avec 50,29 %. C’est ce qui a amené le camp de l’ex-chef du gouvernement, en deuxième position, à mettre en cause la méthode de calcul des voix recueillies par deux autres postulants avant qu’ils n’aient retiré leur candidature à mi-parcours. Selon son équipe de campagne, si on les prend en compte, un deuxième tour est nécessaire. Et la plus haute instance de décision doit donc trancher la question.
Réuni alors hier, cet organe a finalement opté, après de vifs débats, pour une solution « politique ». Pourtant, il a décidé d’amender les clauses des règles de la formation concernant les voix remportées par les candidats qui jettent l’éponge avant la fin de la primaire, et ce pour les prochaines présidentielles.