Trois semaines après le lancement de la première fusée spatiale sud-coréenne de conception nationale, baptisée « Nuri », un colloque consacré à la politique spatiale de défense a été organisé hier à Séoul.
Parmi les participants figurait Lee Sang-ryool, président de l'Institut de recherche aérospatiale (Kari), le principal acteur de l’exploitation du projectile. A cette occasion, il a déclaré que si Nuri réussissait aux prochaines tentatives, il pourrait se doter d’un quatrième étage pour y porter une sonde de 700 kg à poser sur la Lune.
Afin d’étayer cette éventualité, Lee a évoqué le fait que la Corée du Sud est autorisée à utiliser du combustible solide sur ses fusées spatiales depuis l’amendement en 2020 des directives Séoul-Washington en matière de missiles.
A propos de la polémique autour du résultat du lancement de Nuri, le patron du Kari a fait état d’une performance « imparfaite », tout en soulignant qu’il ne s’agissait néanmoins pas de défaut de matériel ni de conception. Le lancement et le déploiement des trois premières phases de la fusée avaient fonctionné comme escompté, mais la mise en orbite d’un satellite factice avait échoué.