La Commission nationale des droits de l’Homme a épinglé le décret en vertu duquel les travailleurs immigrés sont obligés à passer un test de dépistage du COVID-19 dans un lieu les séparant de leurs collègues sud-coréens. Du coup, elle a recommandé en mars au centre de gestion de crise et aux collectivités locales de suspendre son application.
Selon l’institution, la mesure en question risque de décourager des groupes d’individus isolés sans motifs raisonnables à respecter les protocoles sanitaires et de susciter en même temps la haine et la discrimination à l’égard des étrangers.
Huit mois après une telle recommandation, les gouvernements locaux ont annoncé leur décision de l’accepter, tandis que le centre de gestion de crise n’a pas encore donné sa réponse.