C’est désormais officiel, les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution. La Maison blanche a annoncé, hier, un boycott diplomatique des JO de Pékin de février prochain.
« L’administration Biden n’enverra aucun représentant diplomatique aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin en raison du génocide et des crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang », a précisé sa porte-parole Jen Psaki. Néanmoins, ce boycott ne sera pas total. Les athlètes américains, eux, participeront bien aux compétitions.
Dans la foulée de l’annonce de Washington, les alliés occidentaux des Etats-Unis comme le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie étudient, eux aussi, la possibilité de suivre la position américaine, selon certains médias. A ce propos, la porte-parole de la Maison blanche a affirmé que cette décision leur appartenait.
Cette prise de position est intervenue en amont d’un sommet virtuel pour la démocratie. Un rendez-vous promis par Joe Biden, au cours de sa campagne électorale. Il réunira jeudi et vendredi, environ 110 pays, dont la Corée du Sud et Taïwan. La Chine, quant à elle, n’a pas été conviée.
C’est dans ce contexte que les USA ont choisi le boycott diplomatique, une option qui ne fera qu’exacerber leurs relations, déjà tendues, avec l’empire du Milieu.
Séoul a fait preuve de retenue dans sa réaction. Lors d’un briefing aujourd'hui, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a souligné qu’aucun commentaire n'était à faire sur le choix d’un autre pays.