Après l’annonce du boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de Pékin des Etats-Unis, le sujet est plus ou moins politisé. La venue du président sud-coréen à la cérémonie d’ouverture est, elle aussi, au centre des attentions, d’autant que Séoul souhaite profiter de cette grand-messe sportive pour renouer le dialogue avec Pyongyang.
Dans ce contexte, un haut responsable de la Cheongwadae a affirmé hier que celle-ci n’envisageait pas la participation de Moon Jae-in, mais qu’elle étudiait l’envoi d’« une délégation appropriée en considération de la coutume ».
Dans un échange écrit avec des journalistes, l’officiel a cependant tenu à souligner que le gouvernement souhaite voir les JO de février contribuer à la paix et à la prospérité régionales et mondiales, ainsi qu’aux relations intercoréennes.
La Maison bleue entretenait le flou sur la possibilité pour son occupant d’assister à l’ouverture des Jeux, répétant qu’elle ne peut pas l’anticiper. Mais selon les dires du responsable, une telle possibilité semble désormais faible. De plus, la semaine dernière, la Corée du Nord a officiellement annoncé son absence à la rencontre, invoquant notamment la pandémie de COVID-19.
Au sujet de l’éventuel somment virtuel entre Moon Jae-in et Xi Jinping fin janvier, le conseiller présidentiel a indiqué que même si rien n’avait encore été décidé, les deux pays continuaient à se concerter.