Réaction de Séoul à la requête japonaise de lever l’embargo alimentaire sud-coréen. Dans un entretien téléphonique hier avec l’agence Yonhap News, un responsable du ministère des Affaires étrangères a annoncé que la Corée du Sud le maintiendrait jusqu’à ce que la sécurité des produits de la mer provenant de l’Archipel soit complètement vérifiée, et ce bien évidemment en faveur de la santé de son peuple.
Pour rappel, le pays du Matin clair avait interdit l'importation de produits halieutiques de plusieurs préfectures situées près de la centrale de Fukushima, après l’accident nucléaire en mars 2011. Depuis, le Japon continue de lui demander de revenir sur sa politique, en portant même le dossier devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Et il a réitéré une telle revendication, mardi, le jour de l’entrée en vigueur en Corée du Sud du RCEP, un nouvel accord de libre-échange en Asie-Pacifique, dont les deux voisins sont membres.
Selon un autre responsable gouvernemental, ce pacte permet lui aussi de limiter l’importation de certains produits pour la vie et la santé du peuple. L’exécutif sud-coréen n’a pas l’intention non plus d’alléger ses restrictions, même s’il adhère à l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).