Le gouvernement américain a décidé d'interdire l'utilisation des mines antipersonnel en dehors de la péninsule coréenne, conformément à la convention d'Ottawa. C’est ce qu’a annoncé hier la Maison blanche dans un communiqué de presse.
Signée en 1997, cette convention interdit l'emploi, la production et le stockage de ces mines terrestres. Elle compte plus de 160 nations dont les pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), entre autres.
D’après la Maison blanche, les Etats-Unis ne soutiennent aucune action qui va à l’encontre de ce traité humanitaire, sauf dans le but de défendre la Corée du Sud. Washington a donc décidé d'adhérer aux restrictions sur les mines antipersonnel auxquelles participent la plupart des nations du monde dans le respect de la conviction du président Joe Biden, selon laquelle ces charges explosives affectent des citoyens innocents, y compris des enfants.
Les USA ont tout de même mis en avant la nécessité de maintenir la politique des mines antipersonnel dans la péninsule coréenne tenant compte de la spécificité de cette dernière et conformément à son engagement en matière de défense de son allié.
A ce propos, le département d'Etat américain a expliqué l’exception accordée au pays du Matin clair par le fait que les Etats-Unis sont responsables de sa défense alors que les mines installées dans la zone démilitarisée (DMZ), située à la frontière intercoréenne, sont placées sous le contrôle du gouvernement sud-coréen.