Dans un contexte où la fusée Nuri (KSLV-II) a été tirée hier avec succès, de nouveaux projets spatiaux destinés à améliorer le lanceur sud-coréen et développer des projectiles de nouvelle génération prennent de l’ampleur.
Selon le ministère des Sciences et des TIC et l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI), la prochaine étape consistera à expédier, d’ici 2027, quatre fusées équipées de CubeSats, à savoir des nano-satellites, tout en gagnant en fiabilité. Le gouvernement prévoit de créer aussi une société spécialisée dans le domaine des lanceurs spatiaux en transférant les technologies concernées au secteur privé afin de suivre la tendance de l'ère du « nouvel espace », dans laquelle l'industrie spatiale sera dirigée par les acteurs privés.
En outre, l’exécutif devrait accélérer la mise au point d'une fusée de nouvelle génération, KSLV-III, afin de renforcer sa capacité de transport pour atteindre la Lune ou Mars, au-delà de l'orbite terrestre.
Selon l’étude de faisabilité préliminaire qui est actuellement en cours, le coût du projet s’élèvera à 1 933 milliards de wons, à savoir quasiment 1,42 milliard d’euros entre 2023 et 2031. Objectif : envoyer une sonde lunaire à l’aide d’un lanceur de nouvelle génération en 2031.
De son côté, la première sonde spatiale sud-coréenne « Danuri » sera expédiée le 3 août depuis la base de lancement Cap Canaveral en Floride, aux Etats-Unis. Elle sera tirée à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX pour effectuer un voyage de 137 jours vers la Lune.